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CHEZ LES MAYAS LACANDONS

  • Charlotte
  • 5 nov. 2017
  • 2 min de lecture

Après un changement de programme très bien senti par Etienne qui a refusé de faire le tour « all inclusive » pour visiter les sites mayas de Yaxchilan et Bonampak qui promettait d’éviter beaucoup de galères (par nous-mêmes il fallait prendre pas moins de 5 taxis collectifs, 4 taxis privés et 1 trajet AR en bateau) nous avons pu connaître notre première expérience du voyage en totale immersion chez la communauté locale ! Voilà on aurait (presque) pu faire un épisode de voyage en terre inconnue, dans une réserve d'une des dernières communautés "indigènes" mayas : les Lacandons. On ne s’attendait pas à autant de dépaysement, il faut dire qu’on est passé par « Booking.com » pour réserver… et vu l’annonce, on croyait débarquer dans un petit complexe hôtelier en bordure de jungle.

Loin de s’imaginer que nous allions arriver chez une famille Lacandon authentique et adorable, qui a profité du nouvel attrait touristique de la région pour construire deux tentes (entre le dôme et la yourte) au bord de la rivière. A l’aide de sa femme et de ses enfants, il les a décorées avec goût, simplement, tout en couleur avec l’artisanat local.

- Première surprise, on est invités à une collation dans leur cuisine (cabane en bois à même la terre battue avec un petit feu de bois en guise de cuisinière). Tout y est fait à la main par la femme d'Ismaël et leur aînée, Lili, tortillas faite de leur dernière récolte de maïs, tisane de citronnelle du jardin, œufs des poules qui gambadent partout et viennent de temps en temps picorer dans la cuisine…

- Deuxième surprise, « pas d’eau, cela devrait être rétabli demain » traduisez : pas d’eau ni douches (ni aujourd’hui ni demain car elles ne sont pas construites) mais la rivière est parfaite et on peut s’y baigner et la boire car elle est pure. Nos hôtes sont tout sourires, les garçons réclament directement à Etienne de venir jouer avec eux à la "pelota" (ie. foot) pendant que leur plus jeune fille me montre son chaton et son chiot. A quelques centaines de mètres plus haut, nous rencontrons Carmelita, la mère d’Ismael, et son mari qui nous accueillent avec bienveillance : ils sont tous deux chamans et parlent presque exclusivement maya mais malheureusement leur savoir ancestral va se perdre car leur petits enfants ne sont pas intéressés de prendre la relève…

Nous espérons un jour pouvoir revenir et revoir toute cette petite famille qui nous ont adoptés, le temps d’une journée mémorable.

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